Plus de 300 collégiens et lycéens sélectionnés dans 8 établissements djiboutiens étaient réunis à l’Institut français de Djibouti, le 5 octobre 2024, pour célébrer la Francophonie en écho au XIXe Sommet qui se tenait à Villers-Cotterêts et Paris. Cette journée festive a été organisée par le ministère de l’Éducation nationale et la formation professionnelle (MENFOP), l’Institut français de Djibouti et le Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
À cette occasion, Asma Hassan Omar, jeune ambassadrice de la Francophonie, titulaire d’une licence en droit et gestion d’entreprise, s’est adressée aux élèves : « La Francophonie m’a offert des rencontres inattendues, elle a brisé les murs de la solitude, allumé des lumières dans les cœurs isolés. Elle nous unit au-delà de nos différences. Toi, autrui, je t’aime parce que tu parles le français. »
Le quizz sur la Francophonie proposé par le CREFA a été remporté par deux élèves de Seconde S1 de l’Ecole d’excellence Hasna Abdo Ali et Saredo Rayaleh Hassan.
La matinée a commencé par la découverte ludique de l’exposition « Ecrire en français » présentant des écrivains francophones des quatre coins du monde et s’est terminée par l’interview de deux athlètes djiboutiens de retour des JO de Paris, Mohamed Ismail Ibrahim et Samiya Hassan Nour.
De la poésie urbaine avec les élèves…………!
Le slam poésie est un genre de performance poétique qui combine poésie et expression orale devant un public. Contrairement à la poésie traditionnelle, il n’y a pas de règles strictes de forme ou de rime dans le slam. Les poètes, appelés slameurs, peuvent aborder des thèmes variés, souvent personnels ou sociaux, et l’impact émotionnel de leur prestation compte autant que le texte lui-même.
Ce genre poétique, ayant une connotation éducative, a permis à l’association sénégalaise « Le Regal culturel » d’organiser le premier championnat national de slam-poésie interscolaire qui s’est tenu d’avril à Juin 2024. L’objectif de ce championnat est de booster le niveau de français et de langues locales des élèves en écrit comme en oral à travers des ateliers d’écriture, de performance scénique et de prise de parole en public.
L’édition 2024 est marquée par des prestations en duo, des élèves, une première au Sénégal, avec 75 duos et 150 élèves dans toutes les 6 régions du Sénégal à savoir Dakar, Thiès, Tambacounda, Sédhiou et Ziguinchor comptant 75 lycées du Sénégal au total.
Tout au long de ce championnat les élèves ont montré un véritable amour pour l’écriture et la déclamation en français afin de mieux asseoir leur base dans cette langue. Dotés d’une intelligence et d’une capacité de mémorisation à la hauteur de leur niveau ils sont arrivés à écrire, étoffer et déclamer leurs textes après un bon coaching des slameurs professionnels et des professeurs de français qui animaient les ateliers, et ce, dans un environnement décontractant et convivial.
La fin de l’aventure est marquée par une bonne organisation de la finale nationale qui s’est tenue le 22 Juin au Monument de la Renaissance réunissant les duos champions régionaux qui se sont dévoilés devant un charmant public composé d’institutions nationales et internationales d’organisations de la société civile, de professeurs, de parents d’élèves et des élèves, tenant tout le public en haleine avec rimes, rythme, fond, forme et émotions.
Soucieux de leur avenir tant personnel, éducatif que professionnel, les élèves se sont très vite responsabilisés en abordant des thématiques d’ordre sanitaire et éducatif et social telles, La vaccination HPV, l’éducation des filles, la cybercriminalité, la justice climatique entre autres, afin de sensibiliser leur pair, les parents et les populations en général et de préconiser des solutions idoines face à ces défis majeurs qui gangrènent la société ; et ce, avec un niveau de français assez élevé.
Grâce à l’appui de l’OIF, ils ont montré que lire, écrire et porter des plaidoyers en français et en langues locales constituent un élément clé de réussite dans leurs études et leur vie sociale, mais aussi un vecteur d’interculturalité, et de diversité linguistique : gage de paix, de stabilité et cohésion sociale.
Du 22 au 26 juillet 2024 Makerere University Business School a accueilli 350 Congressistes venus d’une vingtaine de pays en Afrique et l’océan Indien au 11 e Congrès de la commission Afrique et océan Indien de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) porté par l’Association des professeurs de français en Ouganda avec l’appui de l’OIF pour la participation d’une cinquantaine de jeunes enseignantes et enseignants de français.
Le thème de ce onzième congrès, « La langue française comme moteur du développement durable à l’ère du numérique » a généré des communications, ateliers riches en ressources pratiques, rencontres et réseautage dans un esprit convivial de partage et de solidarité. La participation de jeunes apprenants de français au niveau secondaire en Ouganda au Forum d’affaires dans le cadre du congrès a témoigné de leur forte motivation d’apprendre cette langue pour les opportunités qu’elle pourrait leur offrir, notamment dans le secteur du tourisme.
Le soutien de l’OIF à ce 11e Congrès s’inscrit dans la continuité de nos actions en faveur de la valorisation des professeurs de français dans le monde et a permis, grâce à l’appui substantiel accordé à la FIPF, la participation d’une cinquantaine de jeunes professeurs, de président(e)s de la Commission et du Pr. Évariste Ntakirutimana pour la conférence inaugurale « L’avenir du français en Afrique ». Le lauréat de la Grande Dictée de la Francophonie à Djibouti le conseiller pédagogique Yacin Osman Farah était également soutenu par l’OIF pour sa participation au congrès.
La Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français Dr. Rennie Yotova s’est adressée au nom de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à la communauté des 350 enseignantes et enseignants de français : « Grâce à vous la langue française est comprise, aimée et reconnue comme il se doit : une langue moderne, utile, favorisant l’égalité entre les hommes et les femmes, le développement économique et durable ;s’appropriant les technologies de l’information et de la communication, une langue française qui séduit surtout nos jeunes et leur ouvre des perspectives d’avenir et d’employabilité. »
Après le succès du 11 e congrès de la CAOI-FIPF cap vers le 12 e au Bénin en 2028.
Revue de presse:
L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a accueilli le 4 Juillet 2024 dans les locaux du Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA) la rencontre littéraire dédiée à la pièce de théâtre « La Dévoilée » de Aïcha Mohamed Robleh, en la présence de l’auteure, dramaturge, ancienne ministre et conseillère technique auprès du ministère de la communication, activiste pour la promotion des droits des femmes.
Les rencontres littéraires mensuelles « Voix francophones d’ici et d’ailleurs » se proposent de renforcer l’environnement francophone à Djibouti, de valoriser la contribution des femmes à la culture et aux arts et de développer la créativité des jeunes et leur goût pour la lecture. Lieu d’échanges, débat et partage du plaisir de lire, ces rencontres littéraires passionnent les jeunes, des universitaires, des lycéens, des poètes, des conteurs et les amoureux de la littérature.
Mariam Abdoulkader, poétesse, fondatrice de l’école de théâtre « Iskoufilan » a souligné que « La Dévoilée » a contribué à sensibiliser la population sur la condition des femmes à Djibouti. L’autrice Aïcha Mohamed Robleh a partagé la genèse de cette œuvre primée par l’Unesco en 1998 en rappelant que les femmes plus éduquées et émancipées refusaient la polygamie et qu’à l’époque le droit ne protégeait pas suffisamment ces femmes.
La pièce a été magistralement interprétée par de jeunes talents de la troupe de théâtre des étudiants de l’Université de Djibouti « Les Étoiles de Djibouti » suscitant émotion et admiration auprès du public captivé.
La Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français et Responsable du Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA) Rennie Yotova a mis en avant l’engagement de la Francophonie pour l’éducation des filles, l’entreprenariat et la créativité des femmes et a félicité l’excellente prestation de la troupe de théâtre et le caractère universel de la pièce « La Dévoilée ».
L’OIF à travers sa Représentation pour le Moyen-Orient (REPMO) et le Centre régional pour l’Afrique (CREFA) a apporté son soutien à l’Association des Professeurs de Français du Qatar (APFQ), en partenariat avec le CIFAL Doha et l’Université de Lusail, dans la préparation de la première rencontre régionale à destination des enseignants de et en français, les 17 et 18 mai derniers à Doha. Cet événement a rassemblé des enseignants de français du Qatar et des Émirats Arabes Unis, deux pays francophones associés au Moyen-Orient, autour de deux formations de qualité : “L’approche interculturelle dans l’enseignement des langues” et “L’enseignement de la géométrie : quelle démarche, quels objectifs langagiers et quels supports de travail ?”
Animée par Jean-Marc Mangiante, Professeur des Universités en linguistique française et didactique du FLE/FOS à l’Université d’Artois, la formation “L’approche interculturelle dans l’enseignement des langues” avait pour but d’enrichir le répertoire pédagogique des enseignants de français en intégrant les dimensions culturelles et interculturelles dans leur pratique. Cette formation visait à promouvoir une compréhension approfondie des diversités culturelles au sein de l’espace francophone et à fournir aux enseignants des outils et des méthodes pour une intégration efficace des éléments culturels dans leur curriculum. Une quarantaine d’enseignants de français, dont 5 des Émirats Arabes Unis, ont participé à ces échanges enrichissants.
En parallèle, la formation “L’enseignement de la géométrie : quelle démarche, quels objectifs langagiers et quels supports de travail ?” a été conduite par Christine Mangiante, Maîtresse de conférences en didactique des mathématiques à l’Université de Lille. Cette session était l’occasion exceptionnelle aux enseignants de mathématiques en français de découvrir des approches novatrices pour répondre aux besoins langagiers des élèves et élaborer des séances d’enseignement efficaces en géométrie. Une quinzaine d’enseignants de mathématiques des établissements primaires francophones au Qatar se sont réunis autour de cette thématique.
Ces formations ont été suivies d’une table ronde intitulée “Franchir les frontières culturelles par l’enseignement du français : approches, obstacles et innovations”. Cette discussion a réuni des experts
et des praticiens de l’éducation pour partager leurs idées, leurs expériences et leurs perspectives sur la
thématique et a encouragé de nouvelles réflexions et des échanges constructifs dans le domaine de l’enseignement du français et de la promotion de la compréhension interculturelle.
Ces évènements représentaient une opportunité unique pour les enseignants de et en français du Qatar et des Emirats Arabes Unis d’explorer de nouvelles perspectives et de perfectionner leur expertise dans des domaines cruciaux de l’enseignement, grâce au soutien généreux des partenaires institutionnels.
Le 19 mai 2024, à l’Institut français de Djibouti, a été organisée une cérémonie de remise des prix aux vainqueurs de la Francophonie 2024. Organisée par le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Ambassade de France et l’Institut Français de Djibouti, cette cérémonie a mis en lumière l’importance de la langue française et de la culture francophone à Djibouti. L’objectif de cette cérémonie était de célébrer et de récompenser les élèves des écoles primaires, des collèges, des lycées, ainsi que des seniors, pour leurs réussites aux différents concours littéraires. Elle visait également à affirmer l’appartenance de Djibouti au monde francophone à travers les activités de promotion de la maîtrise de la langue française.
La soirée a débuté par les discours d’ouverture, où le directeur de l’Institut français de Djibouti Eric Chevreul, a souligné l’importance de la Francophonie pour le dialogue interculturel et la paix, saluant les lauréats pour leur passion pour le français. Ensuite, l’ambassadrice de France Dana Purcarescu, a mis en avant la richesse de la langue française et sa diversité culturelle. Puis, Dr. Rennie Yotova, directrice de l’OIF pour l’enseignement et l’apprentissage du français et Responsable du Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA), a félicité la mobilisation de 550 élèves de Djibouti et des régions d’Arta, Alisabieh et Tadjourah encadrés par leurs enseignants avec l’appui de l’Association djiboutienne des professeurs de français.
Elle a également rendu hommage à l’écrivain et journaliste Bernard Pivot, décédé le 6 mai dernier et à son influence sur la promotion de la lecture et de la langue française à travers notamment les concours internationaux de dictée. Enfin, Mohamed Abdallah Mahyoub, Secrétaire Général du MENFOP, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à promouvoir le français dans le système éducatif djiboutien et a encouragé les étudiants à s’engager davantage dans l’apprentissage du français. Il a rappelé que cette soirée a été également agrémentée de performances artistiques mettant en valeur la diversité culturelle de Djibouti, avec des représentations musicales, des danses modernes, du théâtre en français, et des sketches humoristiques sur l’importance de la lecture. Un spot vidéo a également retracé les activités
de la Francophonie à Djibouti, mettant en lumière les activités littéraires réalisées pour promouvoir la langue française et le sport.
Le moment fort de la soirée a été la cérémonie de remise des prix, un moment inoubliable pour les lauréats. Cette cérémonie de remises de prix a célébré les exploits des élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées, ainsi que des seniors, qui ont démontré une maîtrise exceptionnelle de l’orthographe, de la grammaire et de la langue française lors de la Dictée de la Francophonie Juniors, de la Grande dictée et du concours d’écriture des meilleurs articles sportifs. L’Organisation internationale de la Francophonie a accordé les 1 er prix dans toutes les catégories – ordinateur, tablettes et livres d’auteurs francophones, ainsi que la participation du lauréat de la Grande Dictée Osman Farah Yacin, Conseiller
pédagogique, au 11e Congrès de la Commission de l’Afrique et de l’océan Indien de la FIPF qui se tiendra à Kampala, en Ouganda, du 22 au 26 juillet 2024.
La cérémonie s’est clôturée par une photo de famille rassemblant tous les participants dans
une ambiance festive, de partage et d’enrichissement mutuel.
Initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFOP) la semaine de la fête de la lecture et de la Francophonie a été lancée dimanche 17 mars en présence du ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle Moustapha Mohamed Mahamoud.
Le 20 mars, le Centre Régional Francophone pour l’Afrique (CREFA) a accueilli 25 élèves du Lycée Djama Maître pour un marathon de lecture du livre de l’écrivaine sénégalaise Fatimata Diallo Ba « Des cris sous la peau » (Harmattan-Sénégal, 2022), un roman qui porte sur la condition des femmes. La lecture partagée à haute voix a été très appréciée par les élèves qui ont vécu une première expérience de ce type, enrichissante et stimulant les jeunes à lire.
Dans le cadre de l’iftar en fin de journée Ahmed Abdillahi Osman, étudiant en deuxième année en informatique à l’Académie arabe à Djibouti et Fatouma Adnane Salem, titulaire d’une licence en sciences en information et communication de l’Université de Djibouti, tous les deux bénéficiaires de la formation D-CLIC, ont apporté leurs témoignages sur le renforcement de leurs compétences du « cœur de Djibouti, ce petit bijou de la corne de l’Afrique où la francophonie résonne avec une harmonie particulière. Dans les rues animées de Djibouti-ville, on peut entendre le français dans toutes ses nuances, mêlé aux langues locales, aux chants des marchands et au bruissement du vent dans les palmiers » a rappelé Abdillahi.
Honorée par la présence et les discours de la ministre de la jeunesse et de la culture Dr Hibo Moumin Assoweh, du Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFOP) Mohamed Abdallah Mahyoub, du Directeur des organisations multilatérales et correspondant national auprès de l’OIF Guelleh Idriss Omar, de l’Ambassadrice de France Dana Purcarescu la soirée a accueilli des représentants du corps diplomatique, des cadres des ministères djiboutiens, des enseignants, des écrivains, des jeunes animés par l’engouement de créer, innover et entreprendre en français.
La Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français et Responsable du CREFA Dr.Rennie Yotova a saisi l’occasion pour remercier les autorités djiboutiennes pour la mise à la disposition de l’OIF de magnifiques locaux pour les besoins du Centre Régional Francophone pour l’Afrique, ainsi que l’implication active de l’Association djiboutienne des professeurs de français (ADPF) dans la célébration du 20 mars.
De gauche à droite : Chehem Mohamed Chehem, inspecteur MENFOP, Mbarek Haddaoui, Chargé d’affaires du Royaume du Maroc à Djibouti, Guelleh Idriss Omar, Directeur des organisations multilatérales et correspondant national auprès de l’OIF, Rennie Yotova, Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français et Responsable du CREFA, Fatouma Adnane Salem, étudiante, Hibo Moumin Assoweh, Ministre de la jeunesse et de la culture, Dana Purcarescu, Ambassadrice de France, Mohamed Abdallah Mahyoub, Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFOP), Ahmed Abdillahi Osman, étudiant, Jose Barahona, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Djibouti, Saïd Boudaoud, ministre plénipotentiaire, Ambassade d’Algérie.
Plus de 200 élèves sénégalais ont renforcé leurs compétences en lecture à travers les romans « Une si longue lettre » de Mariama Ba et « Le corps de ma mère » de Fawzia Zouari.
L’Organisation internationale de la Francophonie, en partenariat avec la Librairie aux 4 Vents et l’Institut Français au Sénégal ont organisé un marathon de lecture du livre de Fawzia Zouari « Le corps de ma mère » le 20 janvier 2024, dans le cadre des Nuits de la lecture. Créées en 2017 par le ministère de la Culture de France pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture ont su conquérir, au fil des éditions, un public de plus en plus large. Cette 8-ème édition était consacrée au thème du corps. L’Organisation internationale de la Francophonie a souhaité mettre à l’honneur le roman de Fawzia Zouari « Le corps de ma mère », lauréate 2016 du prix des Cinq continents de la Francophonie.
Le 20 Janvier 2024, entre 9h30 et 18h30, 42 lectrices et lecteurs issus du corps diplomatique accrédité au Sénégal, des élèves du Lycée d’excellence Mariama Ba, d’amatrices et amateurs de la lecture se sont relayés pour lire le roman dans son intégralité à haute voix et rendre ainsi la parole écrite vivante, dans un partage en public du plaisir de la lecture.
Le lancement du marathon s’est fait en présence de l’auteure (connectée à distance), l’Ambassadeur de Tunisie SEM Rachid SAIDANI, l’Ambassadrice de France SE Madame Christine FAGES, le Directeur de la Francophonie au Sénégal Dr. Magueye TOURE et la Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français Dr.Rennie YOTOVA. Le marathon a été suivi d’une discussion sur zoom avec l’auteure.
Cette performance très appréciée par les participants a été précédée par la Nuit de la lecture à Saint-Louis, le 2 décembre 2023 organisée par le Centre Culturel Le Château, en partenariat avec l’Ecole française Saint-Exupéry et l’Institut Français du Sénégal à Saint-Louis. Situé dans le quartier populaire de la ville de Saint-Louis où les enfants sont nombreux.ses déscolarisé.es très tôt (surtout les filles) et où les établissements scolaires sont dotés de peu de moyens financiers et matériels, le Centre culturel accompagne de manière socio-éducative les enfants du quartier. Le projet Nuit de la Lecture a ainsi permis à 103 enfants (69 filles et 34 garçons) déscolarisés et scolarisés âgés de 5 à 17 ans de se familiariser avec le livre de Mariama Ba « Une si longue lettre », en français et en wolof.
La Maison de la Culture Racine Senghor, située à Foundiougne, a accueilli un atelier de formation portant sur la technique de rédaction de notes de lecture destiné aux journalistes spécialisés dans la culture. Cette session a été organisée par l’Association de la Presse Culturelle Sénégalaise (APCS) en collaboration avec la direction du livre et l’appui de l’OIF. Elle s’est inscrite dans le cadre du Salon national du livre qui s’est déroulé en parallèle du Festival national des arts et de la culture. Rennie Yotova a souligné l’importance de cet atelier pour promouvoir la lecture auprès des jeunes et surtout pour encourager la diffusion des ouvrages sénégalais pour sensibiliser les élèves à leur environnement francophone.